Oase BioMaster (Thermo)
Externe avec préfiltre extractible, option chauffage intégré.
Calcule les litres, kilos et nombre de sacs nécessaires avec pente avant/arrière et densités typiques.
Astuce : gazonnantes → 6–8 cm à l’arrière et 3–4 cm à l’avant.
Le sol conditionne l’ancrage, la nutrition et la circulation de l’eau dans le substrat. Une épaisseur trop faible se tasse, limite les racines et favorise les zones pauvres en nutriments ; trop importante, elle gaspille du matériau et peut créer des poches anaérobies. Commencez par définir l’esthétique (plat, pente ou terrasses) puis mesurez réellement la surface utile (en déduisant renforts/angles). Le simulateur calcule le volume à partir de la moyenne des hauteurs avant/arrière ; vous obtenez ainsi les litres, la masse estimée et le nombre de sacs. Les densités diffèrent : les sols techniques sont plus légers (≈ 0,9 kg/L) que les sables (≈ 1,5 kg/L). Pour les bacs très plantés, prévoyez des root-tabs espacées régulièrement et plantez densément dès le départ (tiges rapides) afin de concurrencer les algues. Rincez les sables jusqu’à eau claire et remplissez doucement (assiette ou sac) pour éviter de brasser la pente. Enfin, ne mélangez pas sol technique et gravier : leurs comportements (pH, CEC) sont différents.
Estime la PPFD au substrat à partir des W/L, de la hauteur d’eau et des pertes. Conseils automatiques.
Heuristique : PPFD ≈ (W/L × 120) ajustée par la profondeur et les pertes.
La puissance (W) ne dit pas tout : deux rampes de 30 W peuvent délivrer des PPFD très différentes selon l’optique, la répartition et les pertes (couvercle, hauteur d’eau). Ce module convertit le ratio W/L en une estimation de PPFD au substrat — l’endroit qui compte pour les gazonnantes et la densité foliaire. En dessous de ~40 µmol, on parle de “low-tech” : Anubias, Microsorum, Cryptocoryne prospèrent. Entre 40 et 80 µmol, la majorité des plantes tiges et rouges “faciles” répondent bien, surtout avec un CO₂ stable. Au-delà de 80–120 µmol, on entre en “high-tech” : croissance explosive, mais il faut un CO₂ pressurisé fiable, une fertilisation régulière et une photopériode stable. Démarrez toujours plus bas (≈ 60 % et 6–7 h), augmentez par paliers de 10–15 % en observant la réponse des plantes (nouvelles pousses, bullage, coloration) et la présence d’algues. Un timer ou contrôleur dimmable simplifie la progression et le confort visuel (lever/coucher).
Vérifie si le filtre atteint la plage recommandée selon la charge biologique du bac.
Le filtre n’est pas qu’une pompe : c’est une usine bactérienne qui héberge la nitrification (NH₃/NO₂ → NO₃). On parle de “turnover” pour exprimer combien de fois par heure le volume du bac est brassé. Selon la charge (population, nourrissage, plantes, CO₂), on vise ≈ 3–5× (léger), 5–7× (moyen), 8–10× (élevé). Le débit utile est toujours inférieur au nominal : masses colmatées, tuyaux longs, crépine encrassée… d’où l’intérêt de quantifier les pertes. Ce module calcule le débit utile, le turnover et indique si vous êtes dans la bonne plage. En cas d’insuffisance, montez d’un modèle ou réduisez les pertes (médias propres, tuyaux raccourcis). En excès, diminuez le remous si vous injectez du CO₂, et soignez l’orientation du rejet pour éviter de fatiguer les poissons calmes. Rincez les médias mécaniques dans l’eau retirée du bac (jamais au robinet) et alternez les nettoyages pour préserver la flore bactérienne.
Ce sont des moyennes (sable ≈ 1,5 kg/L, sol technique ≈ 0,9 kg/L). Référez-vous toujours à la fiche du fabricant ; ajustez la taille des sacs dans le simulateur.
L’heuristique W/L → PPFD ignore l’optique, la répartition, l’angle, l’encrassement et la réflectance. Mesurez au PAR-mètre si vous visez du high-tech exigeant.
Le débit ne fait pas tout : médias mécaniques saturés, désorganisation du flux, suralimentation ou nouveau bac en cyclage peuvent troubler l’eau. Nettoyez, optimisez le rejet et patientez.
Déconseillé : comportements différents (tampon pH/CEC). Si vous voulez des zones de granulométrie, séparez par terrasses/décors plutôt que de mélanger.
6–7 heures/j pendant 2–3 semaines à ~60 % d’intensité, puis +30 min/sem jusqu’à 8–9 h si plantes à l’aise. Ajustez en fonction des algues et de la pousse.
Raccourcissez les tuyaux, nettoyez régulièrement crépine/rotor, évitez les masses trop compactes et répartissez le flux (lily pipe, spray bar) pour limiter les pertes.
Voici notre sélection sobre et fiable pour équiper un bac de 60 à 240 L. Chaque module explique à quoi sert l’équipement, comment le choisir et propose 2–3 références éprouvées. Un seul bouton (Amazon) par produit — remplacez l’URL par vos liens affiliés.
La filtration assure la circulation, retient les particules (mécanique) et héberge les bactéries nitrifiantes (biologique). Visez ~6–10x le volume du bac/heure en débit annoncé, en tenant compte des pertes de charge.
Pour qui | À viser | Pièges |
---|---|---|
60–120 L planté | Externe compact, masses modulables | Ouate à rincer dans l’eau retirée |
120–240 L | Externe + préfiltre, robinets | Débit réel ↓ avec médias/furtifs coudes |
Nano | Interne doux/exhausteur | Éviter trop de remous si CO₂ |
Externe avec préfiltre extractible, option chauffage intégré.
Indestructible, simple, silencieux — référence “old school”.
Pour nanos ou bacs hôpital ; débit réglable, embout canne pluie.
La plupart des communautaires visent 24–26 °C. Comptez ~1 W/L (pièce standard). Thermostat externe (Inkbird) utile pour sécuriser la consigne.
Chauffage fiable, simple à régler, multiples puissances.
Tube précis, réputé pour sa longévité et sa stabilité.
Coupe en cas de dérive — parfait pour protéger la faune.
Visez un rendu naturel (6500–7500 K, CRI ≥ 90) et la PPFD cible au substrat. Dimmer/programme utile pour lever/coucher.
Pour bacs lumineux, visez 20–30 mg/L. Régulateur double étage + électrovanne, diffusion inline/réacteur, drop-checker 4 dKH.
Privilégiez les tests à gouttes pour NO₂/NO₃/NH₃, et gardez KH/GH pour piloter pH/CO₂. Un TDS-mètre est pratique en crevettes.
Quelques outils transforment l’entretien : siphon “fin” pour plantés, pinces/ciseaux, skimmer de surface, prise connectée pour photopériode.
Remplacez les liens par vos `?tag=...` d’affiliation. Les tuiles ci-dessus couvrent l’essentiel pour 60–240 L.
Voir la liste complèteCertains liens sont affiliés ; en tant que Partenaire Amazon, Aquarioslands peut percevoir une commission (sans surcoût pour vous).
« Je suis passé sur un BioMaster avec préfiltre : l’entretien prend 5 min et l’eau est limpide. Les plantes bullent, les poissons sont plus actifs. »
« Après deux chauffages basiques instables, le Tetra HT tient 25 °C au dixième. Plus de stress lors des changements d’eau. »
« La WRGB II m’a permis d’obtenir un tapis dense et des rouges propres. Couplée à un CO₂ stable, c’est le jour et la nuit. »
En planté communautaire, visez 6–10× le volume/h en **débit annoncé**. Le débit réel baisse avec les masses et les tuyaux : prenez une taille au-dessus si vous êtes juste.
Un seul suffit la plupart du temps. Deux chauffages plus faibles augmentent la redondance pour gros volumes ou pièces froides.
Démarrez à 6–7 h/j, montez vers 8–9 h quand le bac est stable. Évitez d’augmenter la lumière sans fertilisation/CO₂ adaptés.
L’artisanal dépanne les petits volumes mais reste fluctuant. Le pressurisé est **stable et réglable** — conseillé dès que la lumière devient soutenue.
Les bandelettes sont pratiques mais approximatives. Pour cyclage et réglages fins, préférez les **tests à gouttes** (NO₂/NO₃/NH₃, KH/GH).
Un **siphon fin**, des **pinces/ciseaux** et un **skimmer**. Ajoutez une **prise connectée** pour stabiliser la photopériode.