Découvrez pourquoi et comment faire des tests en aquariums pour contrôler la qualité de l’eau et assurer le bien-être de vos poissons. Suivez nos conseils et solutions pour rétablir l’équilibre de votre aquarium.

Les tests en aquariums : pourquoi, comment faire ?

Les tests en aquariums : pourquoi, comment et quoi faire ?

Les tests en aquariums sont des outils indispensables pour contrôler la qualité de l’eau et assurer le bien-être des poissons. Ils permettent de mesurer différents paramètres chimiques et physiques de l’eau, tels que le pH, la dureté, les nitrates, les nitrites, l’ammoniaque ou le CO2. Ces paramètres peuvent varier en fonction de plusieurs facteurs, comme la température, l’éclairage, la filtration, la décoration, le substrat, la nourriture ou le nombre de poissons. Il est donc important de réaliser régulièrement des tests en aquariums pour détecter et corriger les éventuels déséquilibres qui pourraient nuire à la santé des poissons.

Comment réaliser les tests en aquariums ?

Il existe plusieurs types de tests en aquariums, qui se présentent sous différentes formes : bandelettes, gouttes, électroniques ou valises. Chaque type de test a ses avantages et ses inconvénients, en termes de précision, de facilité d’utilisation, de coût ou de durée de conservation. Voici un tableau comparatif des différents types de tests en aquariums :

  • Bandelettes : il suffit de tremper une bandelette dans l’eau pendant quelques secondes, puis de comparer les couleurs avec un nuancier. Les bandelettes sont simples à utiliser, rapides et peu coûteuses. Cependant, elles sont moins précises que les tests en gouttes, et peuvent se détériorer rapidement si elles sont mal conservées.
  • Gouttes : il faut prélever un échantillon d’eau dans un tube ou une éprouvette, puis ajouter un certain nombre de gouttes d’un réactif chimique. Le changement de couleur ou le troublement de l’eau indique le résultat du test. Les tests en gouttes sont plus précis que les bandelettes, et se conservent plus longtemps. Cependant, ils sont plus complexes à utiliser, plus longs et plus coûteux.
  • Électroniques : il s’agit de sondes ou d’électrodes qui se plongent directement dans l’eau et qui affichent le résultat sur un écran digital. Les tests électroniques sont très précis, très rapides et très faciles à utiliser. Cependant, ils sont très coûteux à l’achat et à l’entretien (calibrage, piles…).
  • Valises : il s’agit de coffrets qui contiennent plusieurs tests en gouttes pour mesurer différents paramètres. Les valises sont pratiques pour avoir tous les tests nécessaires sous la main, et souvent moins chères que d’acheter les tests séparément. Cependant, elles sont plus encombrantes et peuvent contenir des tests dont on n’a pas besoin.

Pour choisir le type de test le plus adapté à ses besoins, il faut prendre en compte plusieurs critères : le type d’aquarium (eau douce ou eau de mer), le type de poissons (exigeants ou tolérants), la fréquence des tests (quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle), le budget (limité ou illimité) et la préférence personnelle (simplicité ou précision).

Quels paramètres tester en aquariums ?

Les paramètres à tester en aquariums dépendent du type d’aquarium (eau douce ou eau de mer) et du type de poissons (exigeants ou tolérants). Voici une liste non exhaustive des principaux paramètres à tester en aquariums d’eau douce :

  • Température : elle doit être comprise entre 24 et 28°C pour la plupart des poissons tropicaux. Une température trop basse ou trop élevée peut provoquer du stress, des maladies ou la mort des poissons. Il faut donc vérifier régulièrement la température avec un thermomètre et ajuster le chauffage si nécessaire.

 

  • pH : il mesure l’acidité ou la basicité de l’eau. Il doit être compris entre 6,5 et 7,5 pour la plupart des poissons d’eau douce. Un pH trop bas ou trop élevé peut provoquer des brûlures, des irritations ou la mort des poissons. Il faut donc vérifier régulièrement le pH avec un test en gouttes ou électronique et ajuster l’eau avec un conditionneur si nécessaire.

 

  • KH : il mesure la capacité tampon de l’eau, c’est-à-dire sa résistance aux variations de pH. Il doit être compris entre 3 et 10°dH pour la plupart des poissons d’eau douce. Un KH trop bas ou trop élevé peut provoquer des fluctuations dangereuses du pH. Il faut donc vérifier régulièrement le KH avec un test en gouttes ou électronique et ajuster l’eau avec un mélange d’eau osmosée et d’eau du robinet si nécessaire.

 

  • GH : il mesure la dureté de l’eau, c’est-à-dire sa teneur en sels minéraux. Il doit être compris entre 8 et 12°dH pour la plupart des poissons d’eau douce. Un GH trop bas ou trop élevé peut provoquer des problèmes de croissance, de reproduction ou de santé des poissons. Il faut donc vérifier régulièrement le GH avec un test en gouttes ou électronique et ajuster l’eau avec un mélange d’eau osmosée et d’eau du robinet si nécessaire.

 

  • NO2 (nitrites) : ils sont le résultat de la dégradation des déchets organiques (nourriture, excréments, plantes mortes…) par les bactéries nitrifiantes. Ils sont très toxiques pour les poissons, même à faible dose. Ils doivent être inférieurs à 0,1 mg/L pour la plupart des poissons d’eau douce. Un taux de nitrites trop élevé peut provoquer une asphyxie, une infection ou la mort des poissons. Il faut donc vérifier régulièrement le taux de nitrites avec un test en gouttes ou électronique et changer immédiatement 50% de l’eau si nécessaire.

 

  • NO3 (nitrates) : ils sont le résultat de la dégradation des nitrites par les bactéries nitrifiantes. Ils sont moins toxiques que les nitrites, mais peuvent favoriser la prolifération des algues. Ils doivent être inférieurs à 50 mg/L pour la plupart des poissons d’eau douce. Un taux de nitrates trop élevé peut provoquer du stress, une baisse de l’immunité ou la mort des poissons. Il faut donc vérifier régulièrement le taux de nitrates avec un test en gouttes ou électronique et changer régulièrement 10 à 20% de l’eau si nécessaire.
  • NH4 (ammoniaque) : il est le résultat de la dégradation des protéines par les bactéries dénitrifiantes. Il est très toxique pour les poissons, même à faible dose. Il doit être inférieur à 0,05 mg/L pour la plupart des poissons d’eau douce. Un taux d’ammoniaque trop élevé peut provoquer une asphyxie, une infection ou la mort des poissons. Il faut donc vérifier régulièrement le taux d’ammoniaque avec un test en gouttes ou électronique et changer immédiatement 50% de l’eau si nécessaire.

 

  • CO2 : il est le résultat de la respiration des poissons et des plantes. Il est indispensable à la photosynthèse des plantes, mais peut aussi acidifier l’eau. Il doit être compris entre 15 et 30 mg/L pour la plupart des poissons et des plantes d’eau douce. Un taux de CO2 trop bas ou trop élevé peut provoquer une mauvaise croissance des plantes, une baisse du pH ou une asphyxie des poissons. Il faut donc vérifier régulièrement le taux de CO2 avec un test en gouttes ou électronique et ajuster le niveau de CO2 avec un kit spécialisé ou un diffuseur si nécessaire.

Il existe d’autres paramètres à tester en aquariums d’eau douce, comme le fer, le phosphate, le silicate, l’oxygène ou le cuivre, mais ils sont moins courants ou moins essentiels que ceux cités précédemment. Pour les aquariums d’eau de mer, il faut également tester le sel, le calcium, le magnésium, le potassium ou l’iode, qui sont importants pour les coraux et les invertébrés.

Quels gestes et quelles solutions adopter en cas de problème ?

Si les tests en aquariums révèlent un déséquilibre d’un ou plusieurs paramètres, il faut agir rapidement pour rétablir la situation et éviter les conséquences néfastes sur les poissons. Voici quelques gestes et solutions à adopter en cas de problème :

  • Changer l’eau : c’est le geste le plus simple et le plus efficace pour réduire la pollution de l’eau et améliorer les paramètres. Il faut changer régulièrement 10 à 20% de l’eau par semaine, et jusqu’à 50% en cas de pic de nitrites ou d’ammoniaque. Il faut utiliser de l’eau du robinet ou de l’eau osmosée, en fonction du type de poissons et des paramètres souhaités. Il faut également utiliser un conditionneur d’eau pour neutraliser le chlore et les métaux lourds présents dans l’eau du robinet.

 

  • Nettoyer le filtre : c’est le geste qui permet de maintenir une bonne filtration biologique et mécanique de l’eau. Il faut nettoyer régulièrement le filtre avec de l’eau de l’aquarium, sans utiliser de produit chimique ni d’eau du robinet, pour ne pas détruire les bactéries nitrifiantes. Il faut également changer ou rincer les masses filtrantes selon les indications du fabricant.

 

  • Réduire la nourriture : c’est le geste qui permet de limiter la production de déchets organiques et donc la pollution de l’eau. Il faut nourrir les poissons une à deux fois par jour, en quantité suffisante mais pas excessive. Il faut éviter de donner trop de nourriture vivante ou congelée, qui sont plus riches que la nourriture sèche. Il faut également retirer les restes de nourriture après chaque repas.

 

  • Réduire la population : c’est le geste qui permet d’éviter la surpopulation et donc la surcharge organique de l’aquarium. Il faut respecter la règle du litre par centimètre de poisson, en tenant compte du comportement et des besoins des espèces. Il faut éviter de mélanger des poissons incompatibles ou trop territoriaux. Il faut également contrôler la reproduction des poissons et des escargots.

 

  • Ajouter des plantes : c’est le geste qui permet d’améliorer la qualité de l’eau et l’esthétique de l’aquarium. Les plantes consomment les nitrates, le CO2 et les autres substances dissoutes dans l’eau, et produisent de l’oxygène. Elles offrent également un abri et un décor naturel aux poissons. Il faut choisir des plantes adaptées au type d’aquarium, au type d’éclairage et au type de substrat.

 

  • Ajuster le CO2 : c’est le geste qui permet d’optimiser la croissance des plantes et le pH de l’eau. Le CO2 est indispensable à la photosynthèse des plantes, mais il peut aussi acidifier l’eau. Il faut donc ajuster le niveau de CO2 avec un kit spécialisé ou un diffuseur, en fonction du type d’aquarium, du type de plantes et du type de poissons.

Conclusion

Les tests en aquariums sont des outils indispensables pour contrôler la qualité de l’eau et assurer le bien-être des poissons.

Ils permettent de mesurer différents paramètres chimiques et physiques de l’eau, tels que le pH, la dureté, les nitrates, les nitrites, l’ammoniaque ou le CO2. Ces paramètres peuvent varier en fonction de plusieurs facteurs, comme la température, l’éclairage, la filtration, la décoration, le substrat, la nourriture ou le nombre de poissons.

Il est donc important de réaliser régulièrement des tests en aquariums pour détecter et corriger les éventuels déséquilibres qui pourraient nuire à la santé des poissons. Il existe plusieurs types de tests en aquariums, qui se présentent sous différentes formes : bandelettes, gouttes, électroniques ou valises.

Chaque type de test a ses avantages et ses inconvénients, en termes de précision, de facilité d’utilisation, de coût ou de durée de conservation. Pour choisir le type de test le plus adapté à ses besoins, il faut prendre en compte plusieurs critères : le type d’aquarium (eau douce ou eau de mer), le type de poissons (exigeants ou tolérants), la fréquence des tests (quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle), le budget (limité ou illimité) et la préférence personnelle (simplicité ou précision).

Si les tests en aquariums révèlent un déséquilibre d’un ou plusieurs paramètres, il faut agir rapidement pour rétablir la situation et éviter les conséquences néfastes sur les poissons. Il existe plusieurs gestes et solutions à adopter en cas de problème : changer l’eau, nettoyer le filtre, réduire la nourriture, réduire la population, ajouter des plantes ou ajuster le CO2. En suivant ces conseils, vous pourrez maintenir un aquarium sain et équilibré, et profiter pleinement de vos poissons.